Le GPSE intervient dans les exploitations agricoles qui en font la demande et qui sont appuyées par leur Chambre d’Agriculture, dès lors qu’il existe une forte présomption de phénomènes électriques parasites à la source des problèmes rencontrés. La démarche GPSE implique une attitude de coopération entre toutes les parties prenantes, une transparence des actions menées et la confiance réciproque. C’est pourquoi le GPSE n’intervient pas dès lors qu’une action contentieuse est en cours.
En premier lieu, le GPSE propose un protocole aux parties en présence, qui précise les engagements de chacun. En général, ce protocole est signé pour une durée de un an reconductible.
Ensuite, l’expertise est réalisée simultanément sur trois points :
- vérification de la conformité électrique des exploitations et analyse de leur environnement (disjoncteurs, courants de fuite, courants vagabonds, clôtures électriques, équipotentialité électrique, prises de terre, etc.). Ces analyses sont faites par des professionnels indépendants, experts en matière de contrôle électrique.
- bilan sanitaire complet, incluant au besoin des analyses bactériologiques, sérologiques, des bilans sanguins, des audits sanitaires, des autopsies, etc. Ces analyses et expertises sont conduites par le vétérinaire du GPSE en coopération étroite avec le vétérinaire traitant de l’exploitation. Au cas par cas, d’autres compétences vétérinaires locales (Direction Départementale des Services Vétérinaires et Groupement de Défense Sanitaire) sont associées à cette expertise.
- expertise zootechnique et en particulier analyse des performances et de la gestion des ateliers de production en relation avec le contrôle laitier, les chambres d’agriculture, les techniciens des maisons d’alimentation, etc.
Pour chaque type d’analyse, plusieurs niveaux d’investigation existent. Ainsi les experts du GPSE commencent-ils toujours par un premier niveau d’intervention, selon un cycle expertises-recommandations-observations, avant de passer à un stade supérieur en cas de persistance des problèmes. L’éleveur est partie prenante du processus car ses observations des animaux au quotidien sont déterminantes pour mesurer - ou non - les progrès.
A l’issue de l’expertise du GPSE, un second protocole peut être établi entre les parties concernées afin de définir comment mettre en oeuvre les actions à entreprendre et comment les suivre dans le temps.
Le GPSE demande à toutes les parties impliquées une complète transparence sur les investigations effectuées et leurs résultats. L’expérience montre en effet que la motivation et la confiance réciproque des différents intervenants sont des facteurs clés du succès de ces interventions.